dimanche 14 juin 2009

Thomas se jette à l'eau ... et se dévoile dans un dernier message

Bonjour à toi, qui t’aventure sur mon blog.

Bon courage si tu lis ce message jusqu’au bout, mais si tu ne le fais pas, alors ça n’en vaut pas la peine………enfin……..

Bonjour et merci, je suis désolé si tu suivais ce blog mais peu importe ---- j’ai lu beaucoup de livres depuis le dernier en date que je me suis permis de critiquer, j’ai même réussi à mettre la main sur le tom 5 des enfants de Ji de Pierre Grimbert après avoir lu les 4 premiers toms à Paris à l’automne dernier. Mais à quoi ça sert de faire tout ça, sûrement à pas grand-chose, je sais que beaucoup me comprendront, et peu importe pour les autres, tout le monde à le droit d’avoir son opinion…..




Ce que tu vas lire ici, je ne l’ai jamais dit à personne, en tout cas à très peu de monde, et peu importe que tu le saches ou pas, ce que tu en penses, ceci sera mon dernier message ici. C’est vrai quel est l’intérêt de créer des blogs ?? j’ai cru un jour qu’il y en avait un mais je me suis sûrement trompé, je me suis sûrement trompé sur beaucoup de choses, beaucoup de mondes, mais c’est ainsi que l’on avance dans la vie. Pourquoi écrire ce soir, pour rétablir la vérité ?? Peut être, pour me libérer ?? Sûrement pas…….mais aujourd’hui je n’ai plus peur d’affronter tout ça….et peut être que……..non peut être que rien.


Que s’est-il passé le 28 novembre 2007 ??


Si je le savais vraiment, je te le dirais. En fait je le sais dans les grandes lignes ; ce jour là j’ai perdu la personne qui a le plus compté pour moi. A quel point j’en ai été affecté ?? est ce que je me suis senti responsable ?? est ce que je me sens encore aujourd’hui responsable ?? est ce qu’elle me manque ?? pourquoi n’avoir jamais rien dit ?? mais c’est quoi ces questions !!!! bien sûr que je me sens responsable, c’est de ma faute, et personne ne pourra me dire le contraire. Est-ce que j’aurais aimé qu’elle me pardonne ?? lui parler une dernière fois ?? parler ?? pour lui dire quoi Thomas ?? Moi aussi Grégoire, j’aurais aimé tenir sa main une journée de plus, juste une journée, juste une seconde, pour qu’elle ne me laisse pas tout seul dans ce monde, que je lui dise à quel point j’étais désolé….ridicule !! et alors on aurait sûrement parlé du 29 novembre 2007 ?? Parlons en alors de ce jeudi d’Automne ; je suis allé jouer ce match de basket à Grenoble…….pour quoi ?? Pour me cacher de la vérité !! Sûrement……..sûrement……qu’est ce que je pouvais faire d’autre ??…ce jour là je ne marquerais pas le moindre point, je n’essaierai même pas……..j’aurais voulu me cacher au fond d’un trou et ne plus jamais en sortir.


Ce n’était pas ta faute Thomas


Pendant une semaine, je n’ai parlé à personne, je ne me suis présenté à aucun cours, et j’ai fini par être convoqué par mon directeur. Qu’est ce que je pouvais dire ?? je voulais prendre une année sabbatique, j’y avait réfléchit, c’était le meilleur moyen, lol, en fait je ne voulais plus rien, si peut être : me cacher pour toujours, toujours te cacher, mais pourquoi tu n’affrontes pas tout ça ?? Et ce jour là comme un con je lui ai dit désolé, j’ai des soucis personnels, mais je reprends les cours et je l’aurais cette année. Comme une lettre à la poste, comme toujours, comme trop souvent, je m’en sortirais……je m’en sortirais, toujours les mêmes conneries……. Décembre 2007 !!! Génial !! Qu’est ce qu’elle aurait voulu ?? je lui avais promis de finir mon livre pour noël, je n’ai plus jamais écrit une seule ligne de plus depuis le 28 novembre…alors tant pis….alors c'est la vie.....et je me suis mis cette idée à la con dans la tête…….je vais gagner l’ardéchoise, je vais lui rendre hommage lors de la cérémonie protocolaire, et je la rejoindrai dans l’autre monde le lendemain ; idée d’autant plus bête que le médecin du sport m’avait dit que je n’aurais plus jamais le même niveau sur un vélo vu l’état de ma hanche……….alors je me suis dit idée d’autant plus belle…….toujours le vélo, ce sport bête et méchant, toujours cela, mais merde tu n’as rien d’autre dans la tête !!!!


Janvier 2008


Elle était comme ma petite sœur, ma petite amie, et je n’ai pas su la protéger. Mais tu sais c’est la vie Thomas, 62 euros la séance chez le psy et ce couillon à qui tu confie un truc que tu n’a jamais dit à personne qui te sort cette phrase…... Sans déconner……dans quel monde on vit ??... Quand à 22 ans, tu perds la personne la plus chère à tes yeux et que tu dois vivre sans elle et te sentir responsable, c’est ça la vie !!! et ben si c’est ça bon courage !!! mais bon……..le pire c’est que je sais que tu penses que ça l’est………..25 décembre 2007, j’ai repris l’entrainement sans en parler à personne, 37 entrainements sur les 41 premiers jours, et un ridicule 31 entrainements en 31 jours pendant le mois de janvier. Alors tu veux parler du mois de janvier 2008 ; parce que c’est lors de ce dernier jour que tu as rencontré cette fille qui devait tout changer ?? le jeudi 31 janvier ??

Pourquoi tu lui as laissé une chance, pourquoi elle alors que tu ne l’avais jamais fait ??

Je n’en sais rien, je n’en sais rien du tout, et ce n’est pas aujourd’hui que je pourrais répondre. Elle était différente, vraiment différente, voilà tout ce que j’ai cru.


J’étais vraiment partis pour gagner l’ardéchoise, j’étais vraiment partis pour, et puis est venu la mononucléose..........mais j’avais déjà abandonné depuis longtemps ce projet à la con, sûrement parce que cette fille m’a donné la plus belle des choses que l’on puisse recevoir en tant qu’être humain……parce que de vous à moi, je pourrais écrire toutes les conneries qui me passeront par la tête ce soir, on ne m’enlèvera pas cela : parce qu’il n’y a rien de plus beau que de se lever en aimant et en étant aimé, et de se battre pour que ce sentiment dur le plus longtemps………. j’ai eu l’impression de le vivre pendant un moment, mais peut être que je me suis trompé.


Juin 2008


Alors est arrivé le départ de l’ardéchoise. Course légendaire s’il en est, la plus populaire au monde (plus de 15 000 participants).......Et j’avais terminé 6 è l’année précédente…….Elle était originaire de l’Ardèche, cette course était pour elle...et j’avais promis d’être au départ quel que soit mon état chaque année jusqu’à ce que…(encore et toujours des promesses non tenues Thomas)…..Je me suis élancé pour 223 kilomètres, habillé tout en blanc, tel un ange pour lui rendre ce dernier hommage. Je savais qu’il faudrait un miracle pour aller au bout, je le savais. Et à plus de 100 kilomètres de l’arrivée, dans la descente précédent le col de l’ardéchoise (le plus dur des 14 cols à franchir), je suis pris de vertiges, de vomissements, de fringales et à deux doigts de tomber dans les pommes, je m’arrête au bord de la route. A bout de force, je tombe par terre, et je ne saurais pas dire combien de temps cela à durer, peut être 10 minutes, sûrement une éternité, mais toutes les larmes que j’avais gardé pour moi sont ressorties ce jour là, un torrent comme je n’en avais jamais connu. Pourquoi je semblais si fort jusque là…….Jamais je ne me relèverais. La course est finie, rentre chez toi Thomas. En 2007, j’avais dit qu’il fallait être fou pour souffrir comme cela (223 kilomètres et plus de 8 h de vélo) si vous êtes amoureux, autant passer du temps avec celle que vous aimez………Et en 2008, j’étais amoureux, comme jamais, mais il fallait le faire………parce que parfois je tiens mes promesses……….



Lève-toi et bats-toi.


C’était la seule chose à faire, je me suis relevé et j’ai fini les 120 kilomètres restants poussés par un courage que je n’aurais jamais soupçonné. « Lève toi et bats toi » vas faire ta vie, avance, rends heureux cette fille que tu aimes, rends toi heureux, et plie moi en deux cette course. Résultat : 17è, mais combien aurais-je finis sans ce quart d’heure d’arrêt !! Peu importe, parce que ce jour là j’avais gagné plus. Tout du moins c’est ce que je croyais !! parce que l'on se trompe toujours.....et que l'on a pas la force de l'accepter....


Je savais que un an après j’en souffrirai, je savais que tout reviendrai telle une bombe. En fait non je n’en savais rien du tout. Mais tout est revenu. Il y a des choses contre lesquelles personne ne peut lutter…….Peut être aurais-je du……Mais c’est trop tard, le mal est fait et est très profond, peut être qu’après tout on ne s’en remet jamais vraiment…….Mon père a perdu son père a 20 ans et s’est retrouvé sans famille, sans personne……..Mais chaque histoire est différente…….je sais que la tienne l’est aussi, et pas forcément plus facile…….et jamais je ne vous dirais que c’est la vie, quand vous perdez une personne cher, quand vous souffrez, quand vos parents se séparent, se déchirent, que vous perdez votre emploi, que vous êtes seuls et perdus, que vous tombez gravement malade ou un de vos proches, parce que la vie ça n’est pas ça……mais une nouvelle fois peut être que je me trompe complètement…………….….en tout cas si je vous le dis un jour, c’est que je me fiche complètement de votre histoire…..


Pourquoi je la voie dans chacun de mes cauchemars !!!


J’ai vécu de très loin la plus belle année de ma vie en 2008, je l’ai toujours dit et je le redirais toujours……..pourtant après ce 28 novembre 2007……..et j’ai vécu de très loin les 5 pires mois de ma vie en 2009. Alors je me pose et je regarde en arrière. Qu’est ce que j’aurais pu faire de mieux !?!?! on peut toujours faire mieux……mais le passé est écrit et on ne pourra plus jamais l’écrire ni le changer…….alors je regarde vers l’avant……. et je me dis : la vie est une sacrée belle chose, c’est nous qui la rendons triste, nous, tout seul --- alors fonce et sois heureux !! je sais que je reviendrai un jour…….je le sais, je l’ai toujours su……….mais……….


Pourquoi ne pas m’avoir laissé partir le 30 avril 2001 ?? et le 16 avril 2005 ?? Pourquoi tu m’as surnommé GS 914 après le 12 mai 2001 alors que tu savais que je n’en étais pas digne ?? Pourquoi tu m’as pris Caroline ?? Qu’est ce que j’avais fait de mal à l’époque ?? je sais que je me suis pas comporté de la meilleur des façons avec beaucoup de filles, mais pourquoi elle ?? Et maintenant elle quand est-ce que tu vas me la prendre ?? dis le moi, que l’on en finisse.

Pourquoi tu raccompagnes toujours les filles chez elles depuis ce jour ?? pourquoi tu ne l'as pas fait cette fois ci ?? Poruquoi tu te sens coupable ?? Pourquoi tu ne te fais pas une raison?? Elle est morte Thomas, elle ne reviendra pas.... Pourquoi tu as as honte de l'image que tu vois dans le miroir ?? Pourquoi tu pleures ?? Mais qu'est ce que tu aurais pu faire pour la sauver ?? Pourquoi tu te détestes autant et tu as peur d'en parler ??........ Pourquoi te désinscrire de facebook ?? Pour pouvoir mieux mentir sur ton passé aux personnes que tu rencontreras ?? ridicule.....mais je connais les vraies raisons......parce que je te connais.


"le passé n'est plus, mais te rattraperas toujours tant que tu n'accepteras pas le fait que tu n'y pouvais rien. Et crois moi je sais ce que c'est."


Pourquoi ?? Comment ?? Quand ?? je sais que je serais hanté par ces questions……..je sais que je m’en pose trop, toujours trop, et que les réponses ne m’aideront pas forcément, mais on a tous des défauts………et moi le premier……..


Elle aurait eu 20 ans le 4 mai dernier, et tout comme vous et moi, elle méritait de vivre le jour de ses 20 ans.


Pour toi Moran……….jamais je ne me le pardonnerais…….


C’est vrai que le mois de mai contient les anniversaires des 4 personnes qui ont le plus compté pour moi. Et après 5 ans sans nouvelles, j’ai revu samedi dernier celle qui m’avait donné des raisons d’espérer en 2001……Comme quoi, nous nous reverrons, dans ce monde ou dans l’autre. Pour Moran, ça sera dans l’autre, mais j'ai encore des choses à vivre dans celui là……Et qui sait ??… ce mois de mai a pris fin, mois qui m’a remis sur les bonnes railles ?!? j’ai dépensé plus de 3 500 € dans ce mois, tenter tout et n'importe quoi, mais qu’est ce que ça change……d’ici à mon anniversaire, j’aurais emménagé dans mon appartement, conduirais ma nouvelle voiture, il y aura eu beaucoup de nouveautés dans ma vie, et peut être que j’aurais finalement fini la rédaction de ce roman qui me tenait tant à cœur…..peut être même que quelqu’un l’aura lu et qu’il ou elle l’aura aimé…….mais peu importe……..car au fond vous savez comme moi que rien n’aura changé……parce que je pense être quelqu’un de bien et j’espère que vous vous souviendrez de moi comme tel……


Vous savez tous que je ne suis pas parfait, et je suis désolé si je vous ai fait du mal, vraiment désolé, vous savez aussi que je n’ai jamais abandonné personne (enfin peut être que je me le dis pour me rassurer, pke je l'ai laissé seul ce jour là), que je serais le premier à accepter de vous rendre un service. Vous savez que l’amour que je vous ai porté était sincère……..Alors je vous souhaite à tous bonne chance et je vous souhaite de réussir dans tout ce que vous entreprenez………je n’ai de haine contre personne, et la seule chose que je souhaite est de vous rendre heureux (se), même si j’ai beaucoup trop souvent échoué à cela… et je sais aussi que vous pensez que tout ça c’est des conneries, c’est juste pour avoir le beau rôle…..mais quoi que j’en dise, je ne vaux mieux que personne, et je pense trop souvent à moi en premier…….désolé pour cela………et quoi que vous pensiez, je ne vous oublierai jamais…….., quoi que vous représentiez à mes yeux ;


Parce que jamais je ne pourrais jamais oublier le 28 novembre 2007, le 12 mai 2001, le 5 mai 2002, le 12 mai 2002, le 21 mars 2003, le 26 juin 2004, le mois d’avril 2005, le 28 juin 2006, le 8 mai 2007, le 4 octobre 2007, le 5 février 2008, le 11 mai 2008, le 27 juillet 2008, le 28 novembre 2008, le 4 mai 2009, le 5 juin 2009…parce que je suis un privilégié sur cette planète, que j’ai eu une vie heureuse et que en aucun cas je n’ai le droit de me plaindre.


Je suis juste un homme de 23 ans détruit par les aléas de la vie………et qui garde trop de secrets devenus très voir trop lourds à porter.....mais je sais que je serais heureux, et que j'arriverais à en parler un jour....


L’avenir nous dira si ce petit enfant peut être fier de l’homme qu’il est devenu, sans trop s’éloigner de ses rêves….





Adieu

Et merci de m’avoir lu jusqu’au bout.....et désolé pour les fautes d'orthographe. Il est une heure du matin, je me lève dans 5 h pour aller travailler un dimanche, mais aujourd'hui je sais que j'aime cette vie.....

Ce poème était pour toi…….

vendredi 22 mai 2009

just for one last day with her

dernier message à venir ce week end...quand j'aurais du temps !!!

dimanche 5 avril 2009

storming 2009

J'étais assis sur ce banc au milieu du parc et je regardais les gens courir dans la nuit et je me disais :

quel différence entre eux et moi ??

I was there,

j'y étais hier, et aujourd'hui tu es où ??

storming 2009.

J'avais promis de tout renverser en 2009, de tout reprendre, et de tout amener au point de non retour, si haut que l'on ne pourrait jamais redescendre.......

finalement c'est exactement ce qui se passe, exactement ce qui se passe, dans le sens contraire......

le 12 mai 2002, je courais le tour de ce Parc de la tête d'or en 14 minutes et 26 secondes, et rien de mieux depuis.

Storming 2009

finalement pourquoi ne pas revenir au nouvel an 2008, j'étais avec la seule personne avec qui je voulais vraiment être, j'étais bien, et j'avançais dans cette nouvelle année plein d'espoir et d'envie......

Aujourd'hui, tout cela s'est envolé ?? oui, sans aucun doute.........pour toujours ?? à toi de trouver la réponse....

Le mois de mai arrive, mois le plus légendaire s'il en ai, mois qui avait marqué la fin de beaucoup d'espoir en 2008, mois qui avait marqué l'annonce de tous les espoirs en 2001, mois qui contient l'anniversaire des personnes que j'ai le plus aimées, dont la personne que j'ai le plus aimée, alors qu'espérer pour le mois de mai 2009 ???

storming 2009 ; parce que tu es au plus mal, que tu es plein d'espoir le soir en te couchant et plein de détresse en te levant le matin, mais parce que cette putin d'année n'en es encore qu'à son commencement ;;;

pour le 12 mai 2001, pour toi, pour tous ceux qui étaient là, baisse les bras, tombe dans la boue, pleure, énerve toi, sois agressif, replie toi sur toi même, ignore tes amis, déteste tout, souffre en silence, mais n'abandonne jamais................................................................et n'oublie pas que tu l'aimais...............................

vendredi 3 avril 2009

:-)

:-) l'ardéchoise j'arrive (-:

crtitique de roman

"Les années de chien" Aidan Higgins

367 pages


j'ai commencé ce livre mardi 31 mars et je me suis arrêté mercredi 1er avril vers la 130 è pages. Apparament ce livre est la suite d'un autre que je n'ai pas lu. Mais j'ai pas été emballé, mais alors pas du tout, donc je suis passé à autre chose, c'est pas mon genre mais là............comme quoi Aurélie tu avais raison, acheter des livres sur showroomprivée c'était pas la meilleur des idées, je testerais les autres quand même.........


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critique de roman n°7

"l'héritage des templiers" de Steve Barry

591 pages

2007




critique perso : je suis sévère avec ce livre mais c'est parce que je l'ai lu pendant une période où ça allait pas vraiment alors ça a du jouer. Je suis jamais vraiment rentré dedans, j'ai pas été emballé par l'intrigue et pourtant le thème des templiers et de la religion me plaisent.

petit résumer : l'ordre des templiers, dont la grandeur date du temps des croisades, n'est pas aussi mort que l'on croie. Certains se battent pour découvrir certains secrets du glorieux passé de l'ordre (lol ok personne n'a rien compris).

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samedi 21 mars 2009

critique roman n°6

"La femme du Vè" Douglas Kennedy

409 pages

2007



critique perso : j'ai adoré ce roman, très bien écrit et très vivant.

Petit résumer : Harry se réfugie à Paris après avoir tout perdu aux Etats Unis. Seul et sans argent, il est loin de son rêve d'écrire un roman en France. Mais il a parcouru l'atlantique pour relancer sa vie, alors y arrivera-t-il ?

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chapître 8 : idée de vengeance

Catherine était l'ami la plus cher de Célia. Elles s'étaient rencontrées au lycée et étaient toujours restées très proche depuis. Catherine avait aujourd'hui un mari, une relation stable, un mariage en vu et un enfant qui allait achever sa première année dans ce monde. Les deux jeunes femmes suivaient des trajectoires opposées, elles qui avaient toujours rêvés de fonder une famille chacune de leur côté et ensuite de tenir un commerce ensemble.

Célia était de plus en plus déprimée par sa situation, elle était en conflit avec son ex petit ami, la situation de son frère l'inquiétait beaucoup, et son comportement fragilisait sa relation avec ses enfants. Elle avait grand besoin de soutien. Aussi elle décida d'appeler son amie mais ne tomba que sur son répondeur. Plus grande fut encore sa déception et son sentiment d'abandon. La situation ne pouvait pas durer éternellement, ses économies commençaient à fondre comme neige au soleil. Elle devait assurer l'avenir de ses enfants en se reprenant en main. Elle composa le numéro de Benoît mais tomba une nouvelle fois sur la messagerie et cette fois-ci elle n'eut pas la force de laisser un message. Très bien ! puisque personne n'avait l'air disponible pour elle, elle décida d'appeler la seule personne qui lui avait promis d'être toujours présente en cas de pépin. Et celle-ci répondit dès la première sonnerie.


Charles retrouva Jessica chez elle le soir même. Ils allaient passer la nuit ensemble comme il était de coutume. Si leur relation n'avait rien d'extraordinaire en apparence, les deux étaient d'excellents amants et la nuit était leur domaine. Mais ce soir là, une discussion sérieuse était aussi au programme :

- Il serait temps que tu me racontes tout, Jess, tu ne crois pas ?
- Je suis d'accord, et il faut que nous préparions quelque chose pour le jour où nous l'accueillerons.
- Tout à fait.
- Alors parle-moi de cette lettre.
- Je connais une personne qui connaissait très bien Eric.
- Qui est-ce ?
- Elle m'a interdit de te le révélé ?
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle n'a pas encore confiance en toi. Si notre soirée est une réussite, alors tu seras de la partie.
- Elle ne sera pas déçue. Mais que faut-il faire ?
- En fait, cette personne savait qu'Eric allait mettre fin à ses jours. Ne me demande pas pourquoi je n'en sais rien. Elle m'a demandé d'appeler les secours de façon anonyme afin de le sauver.
- Et toi tu l'as fait ? je croyais que tu le détestais ? qu'il s'en était pris à ta sœur ?
- Oui mais je vais t'expliquer. Déjà on ne laisse pas mourir quelqu'un, même si on le déteste. Ensuite, cette personne avait un plan. Elle a décidé de lui envoyer une lettre dans laquelle elle lui ordonne de réaliser plusieurs actions sans quoi il ne pourra plus mettre fin à ces jours.

- Qu'est ce que c'est que ce charabia ?? tu délires ??
- Non c'est la stricte vérité !!
Charles eut l'air abasourdi par tout ce qu'il entendait.
- Ok Admettons. Et que doit-il faire ?
- Ecoute chéri, tu l'aime bien Eric ou pas ?
- Lui ? qui se croit toujours supérieur ? tu aurais du le laisser crever ouai.
- Très bien. Alors notre rôle sera de lui mettre quelques embuches afin qu'il ne réussisse rien.
- Hum. Cela me parait excellent !! s'exclama Charles qui reprenait des couleurs.
- Très bien. Alors je vais t'expliquer ce que l'on va faire dans un premier temps.

Et leur discussion continua une bonne heure de plus, de façon à tout préparer.


Eric cogitait chez lui sur la lettre K. Bien sûr, cela ne voulait rien dire du tout. Ou plus exactement, cela voulait tout dire à la fois. La personne qui avait écrit cette lettre n'avait pas signé par la seule lettre K au hasard ; il fallait qu'il trouve de qui il s'agissait, ou tout du moins qu'il cherche, car la clé viendrait peut être de cette signature. Il commença par faire le tri dans ses connaissances dont le prénom ou le nom commençait par un K.

Côté prénom, il recensa deux personnes : une ancienne ami du lycée qui se prénommait Kiarra. Mais il ne l'avait pas revue depuis son entrée à la fac. Leur chemin s'était éloigné pour se plus jamais se croiser. La deuxième personne était un ancien client. Kamal était quelqu'un de travailleur et il s'était très bien entendu avec Eric. Ainsi, leur relation dépassait les frontières du strict professionnel. Néanmoins, il n'avait plus aucune relation depuis plus de trois ans. Il essaierait quand même de retrouver leur trace parce qu'il ne fallait rien laisser au hasard.

Du côté des noms de famille, il ne trouva aucune personne qu'il ait côtoyée de près ou de loin dont le nom commençait par un K. Mais il n'était pas dupe. Le nom de famille de Christiane était Caguetin, et il l'avait déjà vu signée en apposant la lettre K. Elle s'en vantait même quelque fois. Intéressant ! se dit Eric. D'avoir réparé le mal que tu as fait à Christiane. C'est plutôt elle qui devrait s'excuser. C'est elle qui a tout détruit ! se dit Eric en prenant un air scandalisé. Néanmoins, si Christiane était réellement l'auteur de cette lettre, cela expliquerait bien des choses. Il savait maintenant vers qui son enquête allait se diriger.

samedi 7 mars 2009

chapître 7 : le début d'une piste

Eric avait décidément du mal dans ses relations sociales. Il avait une tendance à l’agressivité dès lors que les choses ne prenaient pas la tournure qu’il espérait. Il commençait à se rendre compte que son attitude lui était plus nuisible qu’autre chose. Il fallait changer de tactique. Il n’avait aucune certitude. Ni sur son passé, ni sur son présent, ni sur son avenir. Il pouvait chercher autant qu’il voulait dans ce qu’il a été, cela ne l’avancerait pas. La seule chose qui était sûr, c’est que quelqu’un avait écrit cette lettre, avec des bonnes ou mauvaises intentions, mais quelqu’un voulait qu’il vive. Cette personne allait finir par se manifester. Ou bien Eric la trouverait.

La rencontre avec sa sœur avait été catastrophique. Mais quels étaient ses intentions ? Il n’était plus cet enfant qui avait besoin de réconfort, de toujours se confier. Ou bien peut être que si, peut être qu’il en avait encore besoin. Mais comment refaire confiance à sa sœur. Elle avait toujours été présente pour lui pendant son enfance et son adolescence. Il lui faisait confiance. Il la croyait lorsqu’elle disait que les policiers étaient des hommes bons et que leur père avait fait quelque chose de mal. Il la croyait envers et contre ce qu’il avait envie d’entendre. Leur père était parti après la dispute auquel Eric avait assisté aux premières loges. Célia avait alors pris une place encore plus importante pour que son jeune frère vive une enfance heureuse. Elle s’impliquait auprès de leur mère et n’hésitait pas à travailler afin de gonfler le budget de la famille. Et puis leur relation a commencé à s’affaiblir lorsqu’Eric est rentré à la fac. Encore aujourd’hui il se demande pourquoi. Etait-ce la maladie de leur petit frère qui réduisait leurs moments d’échanges privilégiés ? Non, au contraire cela les a unis. Il y avait des événements, des comportements qui restent inexpliqués et inexplicables aux yeux d’Eric. Mais avait-il le courage de se remémorer cette période qu’il voulait tant oublier ?pouvait-il affronter une sœur à qui il reprochait tant de choses mais qui réciproquement lui en voulait aussi surement autant si ce n’est plus ? une sœur qui l’avait peut être sauvée ? une sœur qui l’avait peut être laissé mourir ? une sœur qui lui avait menti pendant son enfance pour le protéger ?


Célia avait été très déçue par sa rencontre avec son petit frère. C’était la deuxième fois qu’elle le voyait depuis sa tentative de suicide et il n’avait jamais pu avoir une discussion d’adulte. En réalité, en avait-il eu une seule dans toute leur vie ? Quoi qu’il en soit, Célia s’était demandé comment Eric avait fait pour ne pas réussir dans sa tentative. Elle avait un début de réponse, mais cela ne lui plaisait guère. Les fantômes du passé menaçaient de réapparaître au moment même où le présent devenait cauchemardesque. Mais elle allait devoir les affronter, ils allaient devoir faire face ensemble, car il n’était pas sûr que cette personne mystérieuse ait sauvé son petit frère pour qu’il vive des jours paisibles et heureux.


Quatre mois plus tôt.


Un « vieux coach » comme il aimait se surnommer tentait d’apprendre les techniques du basketball à des enfants de dix ans. Il transmettait son savoir de cette manière depuis plus de vingt ans. Sa rencontre avec le basketball s’était fait sur le tard et sa carrière de joueur état presque insignifiante. En revanche, il devenu très vite par la suite un entraineur de renom, apprécié des plus petits comme des joueurs accomplis. Cet avocat s’était rendu compte qu’une carrière d’éducateur sportif lui aurait mieux convenu. Mais la volonté de ses parents était dure tel le béton sur ce sujet là. Il aimait se remémorer ses souvenirs de ces vingt dernières années. Toutes les émotions restaient gravées. Les victoires, les défaites. Les joueurs voulaient toujours gagner. Mais pour lui, la seule victoire était de voir des gamins se retrousser les manches ensemble, se sacrifier les uns pour les autres, et ceci vers un même objectif ; gagner ensemble. Et seul l’envie de le réaliser comptait, parce qu’avec de la volonté, tout le monde pouvait arriver à ses fins.


Il avait connu un joueur qui avait quelque chose d’autre que les autres. Il était doué pour le basketball tout le monde se l’accordait. Mais il avait quelque chose en plus, une bonté d’âme, une envie de gagner en équipe, de partager qui l’avait surpris dans ce monde où tout le monde est d’abord préoccupé par ses petits problèmes. Il était devenu à force un confident pour ce jeune homme, et leur relation conduisit l’équipe cadet, puis l’équipe sénior vers des sommets que le club n’avait jamais connu. Mais il fut interrompu dans ses rêveries :

- Monsieur, on a finit tous les exercices.
- C’est très bien mon garçon. Nous allons faire un match d’entraînement
- Génial ! merci monsieur.
- De rien. Comment tu t’appelles, mon bonhomme ?
- Vivien monsieur
- Très bien, et c’est ta maman qui est la bas, j’aimerais lui parler à la fin de l’entrainement
- Oui monsieur
- Et tu peux me dire comment elle s’appelle, ta maman ?
- Christiane monsieur.
- Merci Vivien. Tu peux m’appeler Gérard.
- Oui monsieur.

Et le petit garçon courra vers sa maman en attendant de montrer tout son talent pendant le match à venir.

critique de roman n°5

"Les dents du tigre" de Tom Clancy


603 pages





critique perso : le livre est un peu long à démarrer, mais une fois que c'est partie, c'est plutôt bien. Un peu dans le même genre que le film "mensonges d'état" avec Di Caprio. Le livre reste un peu sur sa fin. Dans l'ensemble, c'est plutôt intéressant.

petit résumer : le livre traite de la guerre secrète livré par les Etats Unis aux différents mouvements terroristes.


Disponible dans ma bibliothèque perso :-)

dimanche 1 mars 2009

1er Mars 2008

Hey man, that was a hell of something ;

1er Mars Baux de provence (13) :

il était une fois où j'étais sûrement celui là

A travers les villes des Baux de Provence, Saint Rémy de Provence, Orange, Pierrelatte, Montélimar, Livron, Valence pour arriver à Pont de l'Isère, ville du 45è parrallèle.

185 kilomètres, et moins de 6 h plus tard, j'étais rentré. Une remontée à travers les département des bouches du rhône, du vaucluse et de la drôme, contre le vent et qui venait conclure une semaine où plus de 800 kilomètres avaient été accumulés.

Hey man, that was a hell of something.

that was one year ago, just one year, et pourtant c'est si loin.

Loin d'être un exploit en soi, that was just one more proof that I was able to take everything and to convert in positive action with anger, fear, with eveything that you are today.

So fuckin' proud of you gs_914.

1er mars 2009 : time to remember who you were one year ago.

samedi 28 février 2009

chapître 6 : l'enquête stagne

Lorsqu'Eric arriva au restaurant, Célia s'y trouvait déjà et avait commandé un apéritif :

- Bonjour, lui dit Eric, je suis en retard, désolé, j'avais beaucoup de boulot ce matin
- Non c'est pas grave, c'est moi qui suis en avance. Tu veux un apéritif ? c'est moi qui te l'offre.
- Non merci, je propose que l'on commande, je meurs de faim.
- Comme tu voudras.

Aucun des deux ne voulait vraiment lancé la conversation. Eric ne savait pas s'il devait parler de la lettre et Célia ne connaissait pas vraiment les intentions de son frère.

- Comment ça se passe au boulot ? lança-t-elle.
- Ben écoute, comme d'habitude, je suis exaspéré par l'attitude de mes collègues.

Celles des clients encore plus. Mais travailler à mi temps offre de nombreux avantages qui sont assez appréciables je dois dire.

- Que fais tu de tes après midi ?
- Oh je traine à droite à gauche.
- Tu vois toujours un psy ?
- Oui
- Et comment ça se passe ?
- Euh, pas trop mal. Mais j'ai pas trop envie d'en parler.
- Très bien, alors pourquoi tu voulais me voir.

Génial ! se dit Eric, elle est toujours aussi forte, j'aurais du mener la conversation, l'emmener où je voulais, et c'est elle qui m'a repoussé dans mes retranchements en moins de deux minutes !!! Alors que le silence s'installait, Eric fit un acte irréfléchi pour le rompre. Il sortit la lettre et dit :

- Pourquoi as-tu écrit cela ? pourquoi ne m'as-tu pas laissé mourir ?
- Quoi ?!
- Ne fais pas l'innocente, je reconnais ton écriture, je sais que c'est toi.
- Mais de quoi tu parles ?
- De ça !!! cria-t-il si fort que toutes les personnes présentes dans le restaurant se retournèrent vers lui.

Célia prit la lettre, la lut calmement, et finit par déclarer.
- Quand est ce que tu as reçu cette lettre ?
- Pendant mon séjour à l'hôpital
- Qui aurait pu écrire une chose pareille ?
- Ben en y réfléchissant, je ne vois que toi.
- Mais puisque je te dit que je n'ai rien fait de telle.
- Donc tu m'aurais laissé mourir, ce n'est pas toi qui a prévenu les secours ?
- Ecoute, Eric
- Non, je n'écouterais pas une seconde de plus, dit-il sur un ton menaçant. Tu m'as menti depuis le début, tu m'as caché la vérité et maintenant tu recommences, j'ai fait une erreur en te la montrant, que ce soit toi ou pas qui l'aie écrit, jmen fiche, je ne veux plus entendre parler de toi. Adieu.

Et il s'en alla sans avoir mangé le moindre plat.

A quelques kilomètres de là, un jeune garçon jouait au basketball sous les yeux attentifs de sa mère :

- T'as vu maman ce que je sais faire, dit le garçon.
- Oui c'est très bien mon chéri
- Tu penses que je pourrais un jour jouer comme les professionnels ??
- J'en suis sûr mon chéri, mais il faut que tu travailles bien à l'école, parce que les garçons qui ne travaillent pas assez bien n'ont plus le droit de jouer au basketball. Surtout les tout petits garçons de 9 ans comme toi !!
- Tu vas voir, je vais bien travailler.
- Je n'en doute pas mon chérie.
- Quand est ce qu'il rentre, papa ? Tu penses qu'il viendra me voir jouer ce week end ?
- Oui il sera là, il me la promit, mais ne dit rien, il devait te faire une surprise.
- Oui !!!!!!! je t'aime maman.
- Moi aussi je t'aime. Et ton père aussi.

mardi 24 février 2009

chapître 5 : yu914

Eric travaillait maintenant depuis plus de sept années pour Yu914. Sa personnalité ne lui avait pas permis de se lier d’amitié avec l’un de ses collègues. Malgré tout, sept années, ça laissait du temps pour des échanges, et personne n’avait été insensible à sa tentative de suicide. La plupart de ses proches collaborateurs avaient remarqué une légère tendance au désespoir chez Eric mais ne s’étaient pas inquiétés plus qu’il n’en fallait étant donné que sa productivité dans son travail était satisfaisante.

Il partageait depuis plus de deux ans le même bureau avec Charles. Ce dernier rendait 5 années à Eric. Ils avaient travaillé ensemble depuis le tout début car Eric avait pour mission de former son cadet. Leur relation professionnelle était productive, et Eric se plaisait beaucoup dans son rôle car il avait l’impression d’aider en transmettant son savoir. Mais pendant les deux dernières années, les deux collaborateurs travaillaient sur des affaires différentes et géraient leurs contrats indépendamment. Leur relation s’en était trouvé détériorer.


Eric arriva plus tard ce matin là et paraissait en plein forme :
- Bonjour, lui adressa Charles
- Salut, tu vas bien ?
- Ouai ça va et toi, tu as l’air heureux ce matin, qu’est ce qui s’est passé ? une rencontre ?
- Non rien de tout ça, mais ça va plutôt bien.
- Ouai je vois ça.
- Tu travailles sur quoi en ce moment ?
- Oh rien d’important, un client qui a un problème avec son installation électrique.

Ce qui représentait leur quotidien depuis plus de cinq années passés ensemble, mais Eric ne souhaitait guère continuer cette conversation. Il avait déjà perdu sa bonne humeur.

- Bon, je dois y aller, le client n’attend pas, repris Charles
- Ok, bonne journée
- Bonne journée à toi aussi.
- Oh, pendant que jy suis, on devrait se retrouver une fois en dehors du boulot, avec Jessica et d’autres collègues. On pourrait boire un verre, discuter, enfin comme tu veux, ça te branche ?
- Oui, ça peut être bien
- Ok on en reparle, a plus
- Salut.


Bon débarras se dit Eric. S’il avait encore envie de les voir en dehors du travail, c’est parce qu’il s’était rendu compte qu’il ne fallait négliger personne dans son enquête. En effet, un de ses collaborateurs pouvaient très bien avoir écrit cette lettre étant donné son ancienneté dans la boite. Eric alluma son ordinateur et laissa ses pensées envahir son esprit.

Il se revit à 18 ans, jeune étudiant en première année de médecine et promit à un brillant avenir après une scolarité exemplaire ponctuée par un baccalauréat scientifique avec mention. Est-ce pendant cette année là que les choses ont déraillé. Peut être ? Il a rencontré Christiane dès la rentrée à la fac. Il fut subjugué par sa beauté, et laissa son cœur filer au gré de ses désirs. Il aimait se lever le matin, il aimait aller en cours, car il l’aimait elle. Et pourtant, il ne lui avait même jamais adressé la parole. Trop timide peut être. Trop peur de sa réaction sûrement. Il n’avait jamais été doué avec les filles mais celles-ci avaient toujours apprécié son calme, son romantisme, son esprit éclairé. Et son amour pour sa sœur l’avait beaucoup aidé. Mais là la situation était différente, ce qu’il ressentait le rendait léger et le terrorisait en même temps. C’était différent, c’état plus fort et plus destructeur que les autres fois. Lorsque ce sentiment commença à lui briser les ailes et à l’empêcher de travailler et de vivre tout simplement, il décida qu’il devait en finir.

Dès le lendemain, à la sortie du dernier cours de la plus longue de toutes les journées, il lui tapa sur l’épaule et lui adressa la parole. Il se souvint alors de son expression ; un mélange de surprise, de bonheur, et une beauté à vous séduire un moine bouddhiste. C’est alors qu’il fut réveillé par la sonnerie du téléphone. Il mit du temps à se rendre compte de la situation. Quelle heure était-il ?quel jour ? où était-il ? mais la voix qu’il entendit à l’autre bout de la ligne eut aussitôt fait de répondre à toutes ces questions.

- Monsieur Guiton, c’est vous ?? demanda son interlocuteur sur un ton très agressif
- Oui
- Comment se fait-il que je n’ai toujours pas reçu ces foutus plans corrigés ?
- Je suis entrain de travailler dessus
- Entrain ? non mais vous vous foutez de ma gueule, j’aurais du les recevoir hier. Je dois rendre des comptes moi.
- Vous les aurez aujourd’hui
- Ya intérêt pour vous.
- Je vous le promets
- Dépêchez vous.

Et il raccrocha pour le plus grand bonheur d’Eric. Néanmoins, cette conversation lui avait coupé l’envie de se remémorer le passé. Et il fut contraint de se remettre au travail en attendant la rencontre avec sa sœur. Une confrontation qui promettait beaucoup.

Au cours de la pause déjeuner et alors qu’Eric se rendait à son rendez vous, Charles retrouva la secrétaire Jessica qui se trouvait aussi être sa petite amie :

- Comment a été ta matinée ?demanda Charles
- Très bonne, et toi chérie.
- Oh, des rendez vous à droite à gauche, rien d’intéressant. En revanche, j’ai réussi à arracher quelques mots de la bouche d’Eric.
- Ah !!?? et alors de quoi avez-vous parlez, tu lui a pas parlez de
- Non, coupa Charles. Non t’inkiètes pas, on a juste causé un peu. Et il serait d’accord pour nous voir en dehors du boulot.
- Tu lui as pas dit pour nous deux ??
- Mais non jte dis. Allez mange, ça va devenir froid.
- Tu me caches quelque chose.
- Tu sais que t’es chiante défois.
- Et oui. Et ils sourirent tous les deux.


Et si Eric ignorait que Charles et Jessica sortait ensemble, Charles ignorait de son côté que Jessica était une ex petite amie d’Eric.

dimanche 22 février 2009

yep :-)

Voici la carte des centrales nucléaires en France ;

mon lieu de travail en quelque sorte ; (entre parenthèse, il n'y en a pas à Lyon, à Marseille, à Paris, à Bordeaux pas plus qu'à Cherbourg, c'est juste pour vous aider dans votre repérage géographique de la France...)

toi, où est ce que tu aimerais travailler ?? qui plus est vivre ??

postule sur edfrecrute.fr ou quelque chose dans le genre :-)

samedi 21 février 2009

juste pour expliquer mes choix


Alors :


= le livre n'est pas passionant, difficile d'aller jusqu'au bout ...


= le livre est une déception. Pas vraiment entrainant.


= le livre est une réussite. Je le conseille vivement

= le livre est très passionant.

= le livre est un chef d'oeuvre !!!! (c'est à dire qu'il dirige les oeuvres...)