samedi 28 février 2009

chapître 6 : l'enquête stagne

Lorsqu'Eric arriva au restaurant, Célia s'y trouvait déjà et avait commandé un apéritif :

- Bonjour, lui dit Eric, je suis en retard, désolé, j'avais beaucoup de boulot ce matin
- Non c'est pas grave, c'est moi qui suis en avance. Tu veux un apéritif ? c'est moi qui te l'offre.
- Non merci, je propose que l'on commande, je meurs de faim.
- Comme tu voudras.

Aucun des deux ne voulait vraiment lancé la conversation. Eric ne savait pas s'il devait parler de la lettre et Célia ne connaissait pas vraiment les intentions de son frère.

- Comment ça se passe au boulot ? lança-t-elle.
- Ben écoute, comme d'habitude, je suis exaspéré par l'attitude de mes collègues.

Celles des clients encore plus. Mais travailler à mi temps offre de nombreux avantages qui sont assez appréciables je dois dire.

- Que fais tu de tes après midi ?
- Oh je traine à droite à gauche.
- Tu vois toujours un psy ?
- Oui
- Et comment ça se passe ?
- Euh, pas trop mal. Mais j'ai pas trop envie d'en parler.
- Très bien, alors pourquoi tu voulais me voir.

Génial ! se dit Eric, elle est toujours aussi forte, j'aurais du mener la conversation, l'emmener où je voulais, et c'est elle qui m'a repoussé dans mes retranchements en moins de deux minutes !!! Alors que le silence s'installait, Eric fit un acte irréfléchi pour le rompre. Il sortit la lettre et dit :

- Pourquoi as-tu écrit cela ? pourquoi ne m'as-tu pas laissé mourir ?
- Quoi ?!
- Ne fais pas l'innocente, je reconnais ton écriture, je sais que c'est toi.
- Mais de quoi tu parles ?
- De ça !!! cria-t-il si fort que toutes les personnes présentes dans le restaurant se retournèrent vers lui.

Célia prit la lettre, la lut calmement, et finit par déclarer.
- Quand est ce que tu as reçu cette lettre ?
- Pendant mon séjour à l'hôpital
- Qui aurait pu écrire une chose pareille ?
- Ben en y réfléchissant, je ne vois que toi.
- Mais puisque je te dit que je n'ai rien fait de telle.
- Donc tu m'aurais laissé mourir, ce n'est pas toi qui a prévenu les secours ?
- Ecoute, Eric
- Non, je n'écouterais pas une seconde de plus, dit-il sur un ton menaçant. Tu m'as menti depuis le début, tu m'as caché la vérité et maintenant tu recommences, j'ai fait une erreur en te la montrant, que ce soit toi ou pas qui l'aie écrit, jmen fiche, je ne veux plus entendre parler de toi. Adieu.

Et il s'en alla sans avoir mangé le moindre plat.

A quelques kilomètres de là, un jeune garçon jouait au basketball sous les yeux attentifs de sa mère :

- T'as vu maman ce que je sais faire, dit le garçon.
- Oui c'est très bien mon chéri
- Tu penses que je pourrais un jour jouer comme les professionnels ??
- J'en suis sûr mon chéri, mais il faut que tu travailles bien à l'école, parce que les garçons qui ne travaillent pas assez bien n'ont plus le droit de jouer au basketball. Surtout les tout petits garçons de 9 ans comme toi !!
- Tu vas voir, je vais bien travailler.
- Je n'en doute pas mon chérie.
- Quand est ce qu'il rentre, papa ? Tu penses qu'il viendra me voir jouer ce week end ?
- Oui il sera là, il me la promit, mais ne dit rien, il devait te faire une surprise.
- Oui !!!!!!! je t'aime maman.
- Moi aussi je t'aime. Et ton père aussi.

mardi 24 février 2009

chapître 5 : yu914

Eric travaillait maintenant depuis plus de sept années pour Yu914. Sa personnalité ne lui avait pas permis de se lier d’amitié avec l’un de ses collègues. Malgré tout, sept années, ça laissait du temps pour des échanges, et personne n’avait été insensible à sa tentative de suicide. La plupart de ses proches collaborateurs avaient remarqué une légère tendance au désespoir chez Eric mais ne s’étaient pas inquiétés plus qu’il n’en fallait étant donné que sa productivité dans son travail était satisfaisante.

Il partageait depuis plus de deux ans le même bureau avec Charles. Ce dernier rendait 5 années à Eric. Ils avaient travaillé ensemble depuis le tout début car Eric avait pour mission de former son cadet. Leur relation professionnelle était productive, et Eric se plaisait beaucoup dans son rôle car il avait l’impression d’aider en transmettant son savoir. Mais pendant les deux dernières années, les deux collaborateurs travaillaient sur des affaires différentes et géraient leurs contrats indépendamment. Leur relation s’en était trouvé détériorer.


Eric arriva plus tard ce matin là et paraissait en plein forme :
- Bonjour, lui adressa Charles
- Salut, tu vas bien ?
- Ouai ça va et toi, tu as l’air heureux ce matin, qu’est ce qui s’est passé ? une rencontre ?
- Non rien de tout ça, mais ça va plutôt bien.
- Ouai je vois ça.
- Tu travailles sur quoi en ce moment ?
- Oh rien d’important, un client qui a un problème avec son installation électrique.

Ce qui représentait leur quotidien depuis plus de cinq années passés ensemble, mais Eric ne souhaitait guère continuer cette conversation. Il avait déjà perdu sa bonne humeur.

- Bon, je dois y aller, le client n’attend pas, repris Charles
- Ok, bonne journée
- Bonne journée à toi aussi.
- Oh, pendant que jy suis, on devrait se retrouver une fois en dehors du boulot, avec Jessica et d’autres collègues. On pourrait boire un verre, discuter, enfin comme tu veux, ça te branche ?
- Oui, ça peut être bien
- Ok on en reparle, a plus
- Salut.


Bon débarras se dit Eric. S’il avait encore envie de les voir en dehors du travail, c’est parce qu’il s’était rendu compte qu’il ne fallait négliger personne dans son enquête. En effet, un de ses collaborateurs pouvaient très bien avoir écrit cette lettre étant donné son ancienneté dans la boite. Eric alluma son ordinateur et laissa ses pensées envahir son esprit.

Il se revit à 18 ans, jeune étudiant en première année de médecine et promit à un brillant avenir après une scolarité exemplaire ponctuée par un baccalauréat scientifique avec mention. Est-ce pendant cette année là que les choses ont déraillé. Peut être ? Il a rencontré Christiane dès la rentrée à la fac. Il fut subjugué par sa beauté, et laissa son cœur filer au gré de ses désirs. Il aimait se lever le matin, il aimait aller en cours, car il l’aimait elle. Et pourtant, il ne lui avait même jamais adressé la parole. Trop timide peut être. Trop peur de sa réaction sûrement. Il n’avait jamais été doué avec les filles mais celles-ci avaient toujours apprécié son calme, son romantisme, son esprit éclairé. Et son amour pour sa sœur l’avait beaucoup aidé. Mais là la situation était différente, ce qu’il ressentait le rendait léger et le terrorisait en même temps. C’était différent, c’état plus fort et plus destructeur que les autres fois. Lorsque ce sentiment commença à lui briser les ailes et à l’empêcher de travailler et de vivre tout simplement, il décida qu’il devait en finir.

Dès le lendemain, à la sortie du dernier cours de la plus longue de toutes les journées, il lui tapa sur l’épaule et lui adressa la parole. Il se souvint alors de son expression ; un mélange de surprise, de bonheur, et une beauté à vous séduire un moine bouddhiste. C’est alors qu’il fut réveillé par la sonnerie du téléphone. Il mit du temps à se rendre compte de la situation. Quelle heure était-il ?quel jour ? où était-il ? mais la voix qu’il entendit à l’autre bout de la ligne eut aussitôt fait de répondre à toutes ces questions.

- Monsieur Guiton, c’est vous ?? demanda son interlocuteur sur un ton très agressif
- Oui
- Comment se fait-il que je n’ai toujours pas reçu ces foutus plans corrigés ?
- Je suis entrain de travailler dessus
- Entrain ? non mais vous vous foutez de ma gueule, j’aurais du les recevoir hier. Je dois rendre des comptes moi.
- Vous les aurez aujourd’hui
- Ya intérêt pour vous.
- Je vous le promets
- Dépêchez vous.

Et il raccrocha pour le plus grand bonheur d’Eric. Néanmoins, cette conversation lui avait coupé l’envie de se remémorer le passé. Et il fut contraint de se remettre au travail en attendant la rencontre avec sa sœur. Une confrontation qui promettait beaucoup.

Au cours de la pause déjeuner et alors qu’Eric se rendait à son rendez vous, Charles retrouva la secrétaire Jessica qui se trouvait aussi être sa petite amie :

- Comment a été ta matinée ?demanda Charles
- Très bonne, et toi chérie.
- Oh, des rendez vous à droite à gauche, rien d’intéressant. En revanche, j’ai réussi à arracher quelques mots de la bouche d’Eric.
- Ah !!?? et alors de quoi avez-vous parlez, tu lui a pas parlez de
- Non, coupa Charles. Non t’inkiètes pas, on a juste causé un peu. Et il serait d’accord pour nous voir en dehors du boulot.
- Tu lui as pas dit pour nous deux ??
- Mais non jte dis. Allez mange, ça va devenir froid.
- Tu me caches quelque chose.
- Tu sais que t’es chiante défois.
- Et oui. Et ils sourirent tous les deux.


Et si Eric ignorait que Charles et Jessica sortait ensemble, Charles ignorait de son côté que Jessica était une ex petite amie d’Eric.

dimanche 22 février 2009

yep :-)

Voici la carte des centrales nucléaires en France ;

mon lieu de travail en quelque sorte ; (entre parenthèse, il n'y en a pas à Lyon, à Marseille, à Paris, à Bordeaux pas plus qu'à Cherbourg, c'est juste pour vous aider dans votre repérage géographique de la France...)

toi, où est ce que tu aimerais travailler ?? qui plus est vivre ??

postule sur edfrecrute.fr ou quelque chose dans le genre :-)

samedi 21 février 2009

juste pour expliquer mes choix


Alors :


= le livre n'est pas passionant, difficile d'aller jusqu'au bout ...


= le livre est une déception. Pas vraiment entrainant.


= le livre est une réussite. Je le conseille vivement

= le livre est très passionant.

= le livre est un chef d'oeuvre !!!! (c'est à dire qu'il dirige les oeuvres...)

vendredi 20 février 2009

chapitre 4 : la grande soeur protectrice

Célia est âgée de 34 ans aujourd'hui. Elle est mère célibataire de deux enfants de 4 ans et 8 mois. Leur père s'appelle Benoît. Il a quitté le domicile familial après une énième altercation avec Célia. Ils n'étaient pas mariés mais un mariage ne semblait pas à exclure aux dernières nouvelles. Elle n'avait plus entendu parler d'Eric depuis un certain temps maintenant. Elle avait été déçue par son attitude. Au début, elle ne lui en voulait pas, mais il n'était plus lui-même. Il avait agit comme un macho égoïste avec Christiane et était devenu méconnaissable par rapport à l'enfant sage, optimiste, curieux et ambitieux qu'il était. Il ne faisait plus d'effort et à force de faire les premiers pas, Célia était lassée et avait décidé qu'elle avait plus d'intérêt à développer sa relation avec Benoît et ses amis. Mais aujourd'hui, sa rupture avec celui-ci lui laissait deux enfants à charge, et elle ne s'en sortait plus. Elle avait quelques bons amis mais toutes les personnes qu'elles avaient l'habitude de voir ne faisaient plus parties de sa vie étant donné qu'elle ne sortait plus. Un soir de déprime, après avoir couché Luca et Anne, elle avait tenté de contacter son frère. Son petit frère adoré. Mais son portable ne répondait pas.


Elle travaillait comme vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter mais ses revenus ne lui suffisaient plus dorénavant. Benoît était ingénieur informatique pour une PME, il gagnait bien sa vie et à eux deux, ils garantissaient une éducation des plus corrects pour leurs enfants. Toute seul, son monde était passé du paradis à l'enfer. Elle ne pouvait continuer ainsi. Elle allait recontacter son ex petit ami. Si elle avait bien l'intention de garder ses deux enfants, elle avait aussi l'intention de faire participer Benoît à leur éducation, au moins financièrement. Mais comment réagirait-il, lui qui avait déjà remplacé dans son cœur la jolie Célia ? peu importe se dit-elle, il est le père de ces enfants, et il a des devoirs envers eux, je me ferais un plaisir de le lui rappeler.


Néanmoins, elle tenait à ce que ses deux enfants connaissent leurs oncles. Mais ils ne connaitraient déjà jamais l'un d'entre eux, ils avaient le droit de grandir auprès de l'amour des membres de leur famille. Elle essaya encore de contacter Eric et puis l'appela à son travail. On lui répondit qu'Eric était à l'hôpital après une tentative de suicide, mais qu'il était peut être sorti au moment de la conversation. Elle fut anéantie par la nouvelle, elle, la grande sœur modèle, protectrice. Elle était entrain de perdre toutes ses défenses face à cette vie qui ne lui pardonnait que peu de choses. Son petit frère qu'elle avait abandonné. Elle fut prise de terribles remords. Elle décida derechef d'aller lui rendre visite mais cela ne se passa pas comme prévu. Eric était resté le même, agressif, replié sur lui-même, et elle n'avait pas eu le temps de dire deux mots qu'il lui avait demandé de partir. Elle fut déçue, elle s'attendait à ce qu'il soit content de la voir mais c'était tout le contraire.

Elle fut surprise dans ses pensées par la sonnerie du téléphone :

- Allo !
- Allo Célia ?
- Oui
- Tu vas bien ?
- Eric ?
- Oui, tu m'avais pas reconnu ?
- Si bien sûr, mais ce n'est pas non plus tous les soirs que tu appelles.
- Oui désolé, on peut se voir ?
- Maintenant ?
- Oui maintenant
- Tu ne me parles plus pendant des années, tu fais une tentative de suicide, je viens te voir et tu me jettes, et tu veux me voir tout de suite sans explication.
- Je t'expliquerais tout de suite si tu me laisse venir.
- Tu ne sais même pas où j'habite
- Si je le sais, alors c'est bon ?

Elle eut un moment d'hésitation. Comment pouvait-il savoir où elle habitait. Il ne pouvait venir avec les enfants ici, il n'était pas au courant de leur existence.

- Je regrette, tu ne peux pas venir, j'allais me coucher je commence tôt demain, on peut se voir une autre fois, d'accord ?
- Quand ?
- Quand tu veux ?
- Ben quand tu es libre, le plus tôt sera le mieux.
- On peut manger ensemble demain à midi.
- Très bien, où ?
- Je t'appellerais en milieu de matinée pour te préciser le lieu et l'heure.
- Très bien, et appelle moi où je viens chez toi demain.
- Je t'appelle, promis Eric. Mais dit moi si quelque chose ne va pas ?
- Tout va bien. A demain.

Et il avait raccroché.

A quelques lieux de là, une personne prenait son habituel thé du soir, parfum agrumes. Elle se félicitait de la réaction d'Eric, son stratagème avait fonctionné à la perfection. Elle l'avait observé depuis sa sortie de l'hôpital. Elle l'avait vu avec la lettre à la main. Elle l'avait vu devant le terrain de basket regarder les plus jeunes s'amuser à la balle. Elle l'avait vu marcher sans repères. Très bien, pensa-t-elle en caressant affectueusement son chat. Laissons le mariner. Nous avons tout le temps avant d'entrer en scène.

critique de roman n°4

"parce que je t'aime" Guillaume Musso

307 pages




critique perso : j'ai maintenant lu tous les livres de Guillaume Musso et je les ai tous aimés. Bien sûr, ce n'est pas votre cas, bien sûr, je n'ai pas aimé l'aspect sur réaliste de celui là mais le fond est toujours prenant pour un grand romantique comme moi. Alors, vivement le prochain !!

petit résumer : Layla a disparu depuis 5 ans maintenant. Marc, son "père" se meurt et vie comme un sdf. Jusqu'à ce qu'on lui annonce que l'on a retrouvé sa fille.

Disponible dans ma bibliothèque perso :-)

dimanche 15 février 2009

critique de roman n°3

"forteresse digitale" Dan Brown

506 pages

2003




critique perso : j'ai beaucoup apprécié ce livre. Le suspens est au rendez vous de bout en bout (sauf sur l'énigme de la fin, travaillant dans le nucléaire j'avais la réponse 10 pages avant la solution). Le plus de Dan Brown, c'est aussi de vous apprendre des petites choses par ci par là que nous n'apprendrions pas en lisant d'autres livres. Par exemple sur les secret de la NSA (ou sur la NASA dans deception point). Dans l'ensemble, l'histoire est moins développée que dans Deception point (son dernier livre qui est l'un des meilleurs que j'ai lu) mais garde une intensité comparable.

petit résumer : La NSA parvient à déchiffrer les communications dans le monde entier gràce à son ordinateur géant TRANSLTR. Mais un jour, un ancien employé remet en cause ce fonctionnement ultra-secret.

Disponible dans ma bibliothèque perso :-)







samedi 14 février 2009

chapître 3 : une enquête vaine

Eric reprit le travail par un mi-temps thérapeutique. Il travaillait le matin, et l’après midi il se rendait dans une association qui l’aidait dans sa reconstruction. Mais cela ne l’aidait pas du tout dans sa démarche car il était obsédé par cette lettre qu’il avait reçue. Il se raccrochait à elle comme un homme qui se noie se raccroche à sa bouée.

Il ne voulait pas évoquer son passé, son acte, il était entêté et concentré sur son enquête personnel. Mais celle-ci stagnait. En effet, il fallait reconnaître que les gens qui étaient proche de lui avant sa tentative de suicide ne se comptaient même pas puisqu’ils n’existaient pas.

Néanmoins, il reprit chaque point de la lettre et dénombra les personnes associées : « avoir réalisé un de tes rêves d’enfant », il faut donc une personne qui le connaissait lorsqu’il était enfant à qui il aurait confié ses rêves. Cela comprend donc la majorité de sa famille, quelques uns de ses professeurs et quelques uns de ses amis d’enfance. Très bien. Ensuite, « avoir renoué le contact avec les personnes qui te soutenaient et que tu as laissé tombé ». Cela incluse tous les gens cités précédemment. Génial ! « d’avoir réparé le mal que tu as fait à Christiane ». Cette femme était considérée comme le grand amour d’Eric lorsqu’il avait vingt ans. Ces deux là formaient un couple sain, équilibré, et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et puis du jour au lendemain, ce ne fut plus le cas. Malheureusement, cette histoire demeure encore aujourd’hui pleine de mystères et seul Eric en connaît la vérité de A à Z. Alors qui peut se permettre d’écrire cela ? Christiane elle-même ?effectivement, Eric lui avait confié ses rêves, et elle sait également ce qui s’est passé avec sa sœur et ses amis. Mais il ne l’avait pas revu depuis plus de sept années. De plus, il avait changé d’adresse, de métier ; non, cela n’était pas possible. A moins que. A moins qu’elle soit restée en contact avec une autre personne qui puisse m’avoir suivi, se dit Eric.

Bref, passons au cas suivant : « d’avoir repris l’entrainement et transmis tout ce que tu sais sur le basketball ». Est-ce que toutes les personnes qui ont côtoyé Eric à travers ce sport savent pour ses rêves brisés et Christiane. La réponse est positive. Et cela ne fit qu’agrandir le désespoir d’Eric. En effet, il commençait à se rendre compte que tous les événements cités dans la lettre avaient entre eux beaucoup un point commun : il correspondait à la même période de sa vie. Un moment de son existence qu’il avait réussi à oublier pour se reconstruire mais cela n’avait visiblement pas marché et cela lui revenait maintenant en pleine figure. Enfin, les deux derniers ordres étaient « D’être tombé amoureux » et « d’intégrer une association et de donner de ton temps pour une cause qui te semble juste ». C’était la cerise sur le gâteau. Tout le monde aurait pu dire ça et s’il espérait constituer une liste, il était servi !!


Néanmoins, avec le recul, il se rendit compte que le nom de Célia revenait avec insistance. C’était elle à qui il avait confié en premier ses rêves. Elle qui avait cru en lui pour le basketball. Elle qui avait été affecté par sa rupture avec Christiane. Elle sui lui avait encouragé à refaire sa vie. Elle qui l’avait poussé à faire de l’associatif pour que ces rêves se deviennent pas poussière. Elle qui était venue le voir. Elle seul. Mais cela ne représentait-il pas une pensée aveugle dictée par son désir de renouer le contact avec sa sœur. La suite allait le lui apprendre. Il savait maintenant vers quelle direction se tourner.

lundi 9 février 2009

le 20 février......;

Il était fois un homme (moi lol) qui attachait une énorme importance aux dates, c'est ainsi que je vous souhaite à tous votre aniversaire et que je ne l'oublie pas même si vous me détestez et que vous ne me parlez plus !!!!!!!

c'est ainsi que je ne sais plus de quoi je voulais parler.....

oui c'est ainsi que j'attache une certaine importance au 20 février, au rien de vraiment bien important ;

ainsi, se sont déroulés un 20 février ;

20 février 2003 : journée des présentations de métier au lycée Edouard Herriot (Lyon 6ème France pour mes lecteurs du monde entier) lol on s'en fout en fait.

20 février 2004 : je me rappelle plus ; de toute façon, aucun entrainement au dessus des 100 kilomètres cette année là

20 février 2005 : 105 kilomètres en vélo (Cogolin)

20 février 2006 : 126 kilomètres (Saint Raphaël)

20 février 2007 : 164 kilomètres (Hyères) (6è meilleur entraînement de l'histoire et n°1 sur tous les mois de février)

20 février 2008 : 108 kilomètres (Lyon) et 13,5 au DS traitement de l'eau :-)

Je n'ai pas fait un seul kilomètre de vélo depuis le 21 septembre 2008 mais les traditions sont faites pour être respectées......et les règles pour être défiées.......

pour toi Steph




I'll try to be your star this day for you and against everything


les jours les plus importants : 20 février, 8 mai, 12 mai, 17 mai, 23 juillet, 13 août, 2 décembre

jeudi 5 février 2009

crtique roman

"Quatres souris vertes" de James Patterson

2005

406 pages





Critique perso : Cela doit vraiment être la période mais une nouvelle fois j'ai été déçu. Le livre commençait bien, s'anonçait intéressant, l'intrigue était vivante. Et puis tout est devenu évident, comme écrit d'avance. Je n'ai pas été emballé. Dommage.


Petit résumer : Un ancien militaire est accusé à tort du meurtre de trois femmes. L'inspecteur Alex Cross (visiblement le héros de James Patterson) part à sa rescousse pour lui éviter la peine captital.


Disponible dans ma bibliothèque perso :-)

mercredi 4 février 2009

chapître 2 : l'enfer ou le paradis

« waou mais qu’est ce que c’est que cette histoire » s’exclama Eric lorsqu’il finit de lire la lettre. « Et que s’est-t-il passé ? ». En réalité, il n’avait que peu de souvenir et se demandait ce que tout cela signifiait. Après tout, il était peut être dans un autre monde, tout semblait si calme ici. Mais cette impression ne dura pas très longtemps. Il fut surpris dans ces médiations par une infirmière bien réelle et ressemblante à toute infirmière que l’on croise sur terre.

- Bonjour Monsieur Guiton, vous avez dormi longtemps
- Ah bon ?
- Oui
- Nous sommes quels jours ?
- Le 16 février.
- De quelle année ?
- Pardon ?
- Nous sommes en quels années ? (et sur quelle planète aurait-t-il voulu ajouter)
- En 2008 monsieur
- D’accord. Merci.
- Vous avez tenté de vous suicider vous vous rappelez ?
- Je commence, soupira-t-il ?
- Vous êtes hors de danger maintenant, nous allons vous garder ici encore pour évaluer votre état psychologique, lui expliqua l’infirmière.
- Comment se fait-il que j’ai échoué
- Une ambulance vous a amenez et nous avons pu vous sauvez à temps.
- Cela me sembla logique, barbouilla pour lui-même Eric. Mais je veux dire, qui vous a prévenu ?, demanda-t-il plein d’espoir
- Nous ne savons pas, personne ne le sait, un appel anonyme
- Génial
- Je vous ai apporté votre déjeuner, si vous avez besoin de quelque chose je serai là
- Merci, j’aurais besoin de savoir si quelqu’un a appelé pour prendre de mes nouvelles ou si quelqu’un est venu me voir ?
- Non personne, mais je suis sûr que certaines personnes se manifesteront. La plupart des gens sont d’abord choqué et puis elle réalise que la personne qui a commis un tel acte a besoin de parler, ce qui n’était pas suffisamment le cas par le passé. Mais ce n’est pas moi le psychologue, il vous expliquera cela mieux que moi.
- Merci pour le déjeuner
- De rien, je repasserais dans une heure pour vous expliquer la suite du programme.
- Au revoir

Effectivement, je suis bien sur terre, se dit Eric en commençant à reprendre ses esprits. Et malgré les heures passées à dormir, il n’était pas assez lucide pour faire le point sur sa situation. Il n’était ni content d’être là, ni déçu d’avoir manqué sa tentative, il ne ressentait rien. Et il ne pouvait pas se raccroché à quoi que ce soit puisque à priori tout le monde en avait cure de ce qui s’était passé. Tout le monde sauf une personne visiblement. Voir deux. Est-ce que l’auteur de la lettre était aussi l’auteur du coup de fil ? Cela semblait évident. A moins que. A moins que rien du tout. Tout cela était ridicule, un coup de chance qu’il ait été sauvé, la lettre était une blague du personnel de l’hôpital. Il n’avait pas faim et demeurait trop fatigué pour réfléchir. Il se rendormit. A son réveil, aucune infirmière n’était là, et la déception ne fit sentir. Néanmoins, il était temps de comprendre ce qui s’était passé par c que de toute évidence, tout seul il serait mort, et il était bien trop athée pour croire à une intervention divine. Mais les semaines à l’hôpital défilèrent sans que l’ombre d’une réponse ne se profile à l’horizon. En effet, personne n’était capable de lui préciser la provenance de la lettre qui s’était visiblement retrouvé sur la commode de son lit d’hôpital par le plus grand des hasards.


Les premières séances avec le psychologue ne furent guère productives. Eric n’aimait pas parler de lui, de ses problèmes et pire que cela, il n’avait aucune envie de guérir pour le moment. Mais il dut reconnaître que cela était positif, car celui permettait de parler et de ne pas rester seul, ce à quoi il avait été trop habitué. « ce à quoi je me suis trop habitué »reconnut-il devant le psy.

Il continuait sa convalescence sans se reconstruire vraiment. Et un jour il reçut enfin une visite. Sa grande sœur le surprit assis devant sa télé :

- Bonjour, lui dit-elle

Son choc fut à la hauteur de sa surprise. Il ne prit pas la peine de calculer le nombre de mois, d’année, depuis qu’il ne l’avait pas revu.

- Bonjour
- Comment tu te sens ?
- Ça va, ça va.

Et il ne soutint pas son regard. Sa première pensée fut de se demander si elle pouvait être l’auteur de cette lettre. Bien sûr, elle connaissait son histoire, ses rêves, ses déceptions, elles connaissaient tout. Mais elle s’était éloignée il y a bien longtemps aussi. Il ne pouvait briser le silence, il n’avait pas envie de lui parler, et encore moins de la voir. Finalement, elle prit la parole :

- Je suis venu dès que j’ai appris la nouvelle
- On se demande ce qui a pris tant de temps alors
- Comment tu peux dire ça ?
- Je peux dire ce que je veux, et ce je que je veux maintenant, c’est tout sauf te voir, alors va vivre ta petite vie bien rangé
- Mais qu’est ce qui ne va pas avec toi Eric, pourquoi tu me traites ainsi ?
- Va-t-en s’il te plait.
- Je m’en vais, mais je reviendrais une fois que tu iras mieux
- Ne reviens pas alors
- Au revoir Eric, et bon courage.


Et elle s’en alla. Comment avait-elle appris la nouvelle ? Le personnel de l’hôpital avait du la contacter. Mais si tel était le cas, ils ont du le faire tout de suite. Et elle se pointe trois semaines après. Tout cela n’avait aucun sens. Il avait toujours aimé sa sœur. Sa réaction prouvait qu’il l’aimait encore, qu’il l’accusait de l’avoir abandonné. Mais était ce vraiment sa faute à elle si ils s’étaient éloignés jusqu’à ne plus se parler ? Tout cela faisait parti d’une histoire dont il avait perdu le fil : l’histoire de sa vie.
Vivre ou mourir ? Vivre ou survivre ? Vivre ou faire semblant de vivre ? Vivre en se laissant mourir ? dans chaque question revenait le mot vivre. L’enjeu était donc bien ciblé, il n’y avait qu’une seule solution qui s’offrait à lui : vivre. En résumer, réaliser tout le contraire de ce qu’il avait accompli pendant les dix dernières années : ou peut être cela remontait à bien plus loin. De ces réflexions naquirent de la haine, un dégoût de lui-même mais aussi du désespoir. En fin de compte, cette lettre avait raison, il faut vivre avant de mourir. Et dans chaque chose qu’il allait entreprendre, il allait essayer de retrouver ce bonheur perdu, parce qu’il aimait encore sa sœur, parce qu’il n’avait pas encore tout à fait perdu ce cœur d’enfant qui était le sien. Cette rencontre avec Célia avait changé son Etat d’esprit.
Il se confia au psy mais celui-ci le mis en garde. Il avait besoin d’un choc, et celui-ci s’était produit. Il aurait pu produire des conséquences diverses. Dans tous les cas, il ne faut pas surestimer l’influence de cet événement ou bien le risque de replonger serait accentué.


Mais Eric ne prêta guère attention à ces conseils. Ce qu’il savait, c’est qu’une personne avait écrit une lettre qui prouvait qu’elle tenait à lui. Il allait retrouver cette personne. Il allait se battre pour redevenir quelqu’un, quelqu’un qui voulait aider les autres, quelqu’un de bien. Il avait été cette personne, il ne l’était plus, mais il savait qu’il n’avait pas tout perdu. Et de plus, il savait maintenant de quoi il était capable, il savait qu’il pouvait recommencer si les choses ne tournaient pas en sa faveur.


A suivre…

dimanche 1 février 2009

Ma bibliothèque :-)

Je déteste lire, c'est trop nul !!! voilà ce que j'ai du répéter pendant 17 ans.

Les seuls livres que je lisaient étaient les 6 compagnons. Notamment celui au tour de France où le gars à 2 h de retard mais il fait une remontée fantastique !!!! mythique !!!!. Et puis je me suis mis doucement à lire tous les Mary Higgins Clark. Mais rien de bien régulier. Comble de tout, c'est après le bac de Français que j'ai commencé à aimer la lecture. Avant, lire un live, c'était faire une fiche lecture, avoir un contrôle qui arrive, comment peut on motiver les enfants à lire et à découvrir en leur mettant toujours la pression ??? mais beaucoup me diront que c'est la seule façon de nous faire travailler ; je sais, je sais, je sais, je sais, je sais, je sais.......................

Et donc, moi je me suis mis à lire quand j'ai commencé le vélo, parce que la veille des courses, il fallait se reposer, et c'était un mot dont je ne comprenais pas vraiment la signification, alors je lisais, et j'ai aimé, et aujourd'hui j'aime toujours :-)


J'ai commencé à acheter des livres il y a un an et demi, et aujourd'hui ma bibliothèque est composé de :



Dan Brown : "Deception Point"

Harlan Coben : "Rupture de contrat"

Harlan Coben : "Faux rebond"

Robin Cook : "Crises"

Nicci French : "Mémoire Piégée"

Anna Gevalda : "Ensemble c'est tout"

Martha Grimes : "Une haine aveugle"

Josh Grisham : "Le dernier match"

Judith Kelman : "Le rôdeur"

Marc Lévy : "Mes amis mes amours"

Marc Lévy : "Où est tu"

Guillaume Musso : "Sauve-moi"

Guillaume Musso : "Et Après"

Amélie Nothomb : "Hygiène de l'assassin"

Amélie Nothomb : "Attentat"

Nora Roberts : "Bayou"

Nora Roberts : "Les illusionistes"


Je serais heureux de vous prêter ces livres :-) ; et d'en emprunter !!!!

Portez vous bien !!