samedi 21 mars 2009

critique roman n°6

"La femme du Vè" Douglas Kennedy

409 pages

2007



critique perso : j'ai adoré ce roman, très bien écrit et très vivant.

Petit résumer : Harry se réfugie à Paris après avoir tout perdu aux Etats Unis. Seul et sans argent, il est loin de son rêve d'écrire un roman en France. Mais il a parcouru l'atlantique pour relancer sa vie, alors y arrivera-t-il ?

Disponible dans ma bibliothèque perso :-)

chapître 8 : idée de vengeance

Catherine était l'ami la plus cher de Célia. Elles s'étaient rencontrées au lycée et étaient toujours restées très proche depuis. Catherine avait aujourd'hui un mari, une relation stable, un mariage en vu et un enfant qui allait achever sa première année dans ce monde. Les deux jeunes femmes suivaient des trajectoires opposées, elles qui avaient toujours rêvés de fonder une famille chacune de leur côté et ensuite de tenir un commerce ensemble.

Célia était de plus en plus déprimée par sa situation, elle était en conflit avec son ex petit ami, la situation de son frère l'inquiétait beaucoup, et son comportement fragilisait sa relation avec ses enfants. Elle avait grand besoin de soutien. Aussi elle décida d'appeler son amie mais ne tomba que sur son répondeur. Plus grande fut encore sa déception et son sentiment d'abandon. La situation ne pouvait pas durer éternellement, ses économies commençaient à fondre comme neige au soleil. Elle devait assurer l'avenir de ses enfants en se reprenant en main. Elle composa le numéro de Benoît mais tomba une nouvelle fois sur la messagerie et cette fois-ci elle n'eut pas la force de laisser un message. Très bien ! puisque personne n'avait l'air disponible pour elle, elle décida d'appeler la seule personne qui lui avait promis d'être toujours présente en cas de pépin. Et celle-ci répondit dès la première sonnerie.


Charles retrouva Jessica chez elle le soir même. Ils allaient passer la nuit ensemble comme il était de coutume. Si leur relation n'avait rien d'extraordinaire en apparence, les deux étaient d'excellents amants et la nuit était leur domaine. Mais ce soir là, une discussion sérieuse était aussi au programme :

- Il serait temps que tu me racontes tout, Jess, tu ne crois pas ?
- Je suis d'accord, et il faut que nous préparions quelque chose pour le jour où nous l'accueillerons.
- Tout à fait.
- Alors parle-moi de cette lettre.
- Je connais une personne qui connaissait très bien Eric.
- Qui est-ce ?
- Elle m'a interdit de te le révélé ?
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle n'a pas encore confiance en toi. Si notre soirée est une réussite, alors tu seras de la partie.
- Elle ne sera pas déçue. Mais que faut-il faire ?
- En fait, cette personne savait qu'Eric allait mettre fin à ses jours. Ne me demande pas pourquoi je n'en sais rien. Elle m'a demandé d'appeler les secours de façon anonyme afin de le sauver.
- Et toi tu l'as fait ? je croyais que tu le détestais ? qu'il s'en était pris à ta sœur ?
- Oui mais je vais t'expliquer. Déjà on ne laisse pas mourir quelqu'un, même si on le déteste. Ensuite, cette personne avait un plan. Elle a décidé de lui envoyer une lettre dans laquelle elle lui ordonne de réaliser plusieurs actions sans quoi il ne pourra plus mettre fin à ces jours.

- Qu'est ce que c'est que ce charabia ?? tu délires ??
- Non c'est la stricte vérité !!
Charles eut l'air abasourdi par tout ce qu'il entendait.
- Ok Admettons. Et que doit-il faire ?
- Ecoute chéri, tu l'aime bien Eric ou pas ?
- Lui ? qui se croit toujours supérieur ? tu aurais du le laisser crever ouai.
- Très bien. Alors notre rôle sera de lui mettre quelques embuches afin qu'il ne réussisse rien.
- Hum. Cela me parait excellent !! s'exclama Charles qui reprenait des couleurs.
- Très bien. Alors je vais t'expliquer ce que l'on va faire dans un premier temps.

Et leur discussion continua une bonne heure de plus, de façon à tout préparer.


Eric cogitait chez lui sur la lettre K. Bien sûr, cela ne voulait rien dire du tout. Ou plus exactement, cela voulait tout dire à la fois. La personne qui avait écrit cette lettre n'avait pas signé par la seule lettre K au hasard ; il fallait qu'il trouve de qui il s'agissait, ou tout du moins qu'il cherche, car la clé viendrait peut être de cette signature. Il commença par faire le tri dans ses connaissances dont le prénom ou le nom commençait par un K.

Côté prénom, il recensa deux personnes : une ancienne ami du lycée qui se prénommait Kiarra. Mais il ne l'avait pas revue depuis son entrée à la fac. Leur chemin s'était éloigné pour se plus jamais se croiser. La deuxième personne était un ancien client. Kamal était quelqu'un de travailleur et il s'était très bien entendu avec Eric. Ainsi, leur relation dépassait les frontières du strict professionnel. Néanmoins, il n'avait plus aucune relation depuis plus de trois ans. Il essaierait quand même de retrouver leur trace parce qu'il ne fallait rien laisser au hasard.

Du côté des noms de famille, il ne trouva aucune personne qu'il ait côtoyée de près ou de loin dont le nom commençait par un K. Mais il n'était pas dupe. Le nom de famille de Christiane était Caguetin, et il l'avait déjà vu signée en apposant la lettre K. Elle s'en vantait même quelque fois. Intéressant ! se dit Eric. D'avoir réparé le mal que tu as fait à Christiane. C'est plutôt elle qui devrait s'excuser. C'est elle qui a tout détruit ! se dit Eric en prenant un air scandalisé. Néanmoins, si Christiane était réellement l'auteur de cette lettre, cela expliquerait bien des choses. Il savait maintenant vers qui son enquête allait se diriger.

samedi 7 mars 2009

chapître 7 : le début d'une piste

Eric avait décidément du mal dans ses relations sociales. Il avait une tendance à l’agressivité dès lors que les choses ne prenaient pas la tournure qu’il espérait. Il commençait à se rendre compte que son attitude lui était plus nuisible qu’autre chose. Il fallait changer de tactique. Il n’avait aucune certitude. Ni sur son passé, ni sur son présent, ni sur son avenir. Il pouvait chercher autant qu’il voulait dans ce qu’il a été, cela ne l’avancerait pas. La seule chose qui était sûr, c’est que quelqu’un avait écrit cette lettre, avec des bonnes ou mauvaises intentions, mais quelqu’un voulait qu’il vive. Cette personne allait finir par se manifester. Ou bien Eric la trouverait.

La rencontre avec sa sœur avait été catastrophique. Mais quels étaient ses intentions ? Il n’était plus cet enfant qui avait besoin de réconfort, de toujours se confier. Ou bien peut être que si, peut être qu’il en avait encore besoin. Mais comment refaire confiance à sa sœur. Elle avait toujours été présente pour lui pendant son enfance et son adolescence. Il lui faisait confiance. Il la croyait lorsqu’elle disait que les policiers étaient des hommes bons et que leur père avait fait quelque chose de mal. Il la croyait envers et contre ce qu’il avait envie d’entendre. Leur père était parti après la dispute auquel Eric avait assisté aux premières loges. Célia avait alors pris une place encore plus importante pour que son jeune frère vive une enfance heureuse. Elle s’impliquait auprès de leur mère et n’hésitait pas à travailler afin de gonfler le budget de la famille. Et puis leur relation a commencé à s’affaiblir lorsqu’Eric est rentré à la fac. Encore aujourd’hui il se demande pourquoi. Etait-ce la maladie de leur petit frère qui réduisait leurs moments d’échanges privilégiés ? Non, au contraire cela les a unis. Il y avait des événements, des comportements qui restent inexpliqués et inexplicables aux yeux d’Eric. Mais avait-il le courage de se remémorer cette période qu’il voulait tant oublier ?pouvait-il affronter une sœur à qui il reprochait tant de choses mais qui réciproquement lui en voulait aussi surement autant si ce n’est plus ? une sœur qui l’avait peut être sauvée ? une sœur qui l’avait peut être laissé mourir ? une sœur qui lui avait menti pendant son enfance pour le protéger ?


Célia avait été très déçue par sa rencontre avec son petit frère. C’était la deuxième fois qu’elle le voyait depuis sa tentative de suicide et il n’avait jamais pu avoir une discussion d’adulte. En réalité, en avait-il eu une seule dans toute leur vie ? Quoi qu’il en soit, Célia s’était demandé comment Eric avait fait pour ne pas réussir dans sa tentative. Elle avait un début de réponse, mais cela ne lui plaisait guère. Les fantômes du passé menaçaient de réapparaître au moment même où le présent devenait cauchemardesque. Mais elle allait devoir les affronter, ils allaient devoir faire face ensemble, car il n’était pas sûr que cette personne mystérieuse ait sauvé son petit frère pour qu’il vive des jours paisibles et heureux.


Quatre mois plus tôt.


Un « vieux coach » comme il aimait se surnommer tentait d’apprendre les techniques du basketball à des enfants de dix ans. Il transmettait son savoir de cette manière depuis plus de vingt ans. Sa rencontre avec le basketball s’était fait sur le tard et sa carrière de joueur état presque insignifiante. En revanche, il devenu très vite par la suite un entraineur de renom, apprécié des plus petits comme des joueurs accomplis. Cet avocat s’était rendu compte qu’une carrière d’éducateur sportif lui aurait mieux convenu. Mais la volonté de ses parents était dure tel le béton sur ce sujet là. Il aimait se remémorer ses souvenirs de ces vingt dernières années. Toutes les émotions restaient gravées. Les victoires, les défaites. Les joueurs voulaient toujours gagner. Mais pour lui, la seule victoire était de voir des gamins se retrousser les manches ensemble, se sacrifier les uns pour les autres, et ceci vers un même objectif ; gagner ensemble. Et seul l’envie de le réaliser comptait, parce qu’avec de la volonté, tout le monde pouvait arriver à ses fins.


Il avait connu un joueur qui avait quelque chose d’autre que les autres. Il était doué pour le basketball tout le monde se l’accordait. Mais il avait quelque chose en plus, une bonté d’âme, une envie de gagner en équipe, de partager qui l’avait surpris dans ce monde où tout le monde est d’abord préoccupé par ses petits problèmes. Il était devenu à force un confident pour ce jeune homme, et leur relation conduisit l’équipe cadet, puis l’équipe sénior vers des sommets que le club n’avait jamais connu. Mais il fut interrompu dans ses rêveries :

- Monsieur, on a finit tous les exercices.
- C’est très bien mon garçon. Nous allons faire un match d’entraînement
- Génial ! merci monsieur.
- De rien. Comment tu t’appelles, mon bonhomme ?
- Vivien monsieur
- Très bien, et c’est ta maman qui est la bas, j’aimerais lui parler à la fin de l’entrainement
- Oui monsieur
- Et tu peux me dire comment elle s’appelle, ta maman ?
- Christiane monsieur.
- Merci Vivien. Tu peux m’appeler Gérard.
- Oui monsieur.

Et le petit garçon courra vers sa maman en attendant de montrer tout son talent pendant le match à venir.

critique de roman n°5

"Les dents du tigre" de Tom Clancy


603 pages





critique perso : le livre est un peu long à démarrer, mais une fois que c'est partie, c'est plutôt bien. Un peu dans le même genre que le film "mensonges d'état" avec Di Caprio. Le livre reste un peu sur sa fin. Dans l'ensemble, c'est plutôt intéressant.

petit résumer : le livre traite de la guerre secrète livré par les Etats Unis aux différents mouvements terroristes.


Disponible dans ma bibliothèque perso :-)

dimanche 1 mars 2009

1er Mars 2008

Hey man, that was a hell of something ;

1er Mars Baux de provence (13) :

il était une fois où j'étais sûrement celui là

A travers les villes des Baux de Provence, Saint Rémy de Provence, Orange, Pierrelatte, Montélimar, Livron, Valence pour arriver à Pont de l'Isère, ville du 45è parrallèle.

185 kilomètres, et moins de 6 h plus tard, j'étais rentré. Une remontée à travers les département des bouches du rhône, du vaucluse et de la drôme, contre le vent et qui venait conclure une semaine où plus de 800 kilomètres avaient été accumulés.

Hey man, that was a hell of something.

that was one year ago, just one year, et pourtant c'est si loin.

Loin d'être un exploit en soi, that was just one more proof that I was able to take everything and to convert in positive action with anger, fear, with eveything that you are today.

So fuckin' proud of you gs_914.

1er mars 2009 : time to remember who you were one year ago.